Les digues construites pour favoriser la sauvagine à Baie-du-Febvre, dans la plaine inondable du lac Saint-Pierre, sont devenues d’immenses sources de pollution. Quand on vide ces bassins après les passages des oies pour faire place au maïs et au soja, on rejette au fleuve des tonnes de sédiments, mais aussi du phosphore, de l’azote et des pesticides. Aujourd'hui, on mesure les conséquences de ce geste qui était pourtant bien intentionné.
Gilbert Bégin et Stéphan Gravel – Radio-Canada